Pour tester la performance des soins visage cosmétiques anti-pollution dans des conditions similaires à celle d’une peau confrontée à la pollution, la PolluBox a été mise au point par le laboratoire BIOEC. Explications avec le Docteur Giuseppe PERCOCO, ingénieur en biologie cellulaire de ce centre de recherches biologiques et d’expérimentations cutanées.
Expliquez-nous ce qu’est la PolluBox exactement?
C’est une chambre d’exposition qui met en contact des explants de peau humaine, partie la plus superficielle, à un air pollué. En fait, un dispositif nébulise dans la boite une solution liquide qui renferme tous les polluants – métaux lourds, benzopyrène, benzène, particules fines…-. Nous nous référons à Air Paris qui mixte les polluants qui sont présents dans l’air en France et dans celui de toute l’Europe. Ce sont d’ailleurs les mêmes polluants qui existent en Chine.
Comment faites-vous les tests?
On prétraite la peau avec le soin cosmétique anti-pollution à tester. Ce type de soin est le plus souvent formé d’un écran pour bloquer la pénétration des polluants et de substances antioxydantes pour réduire les radicaux libres. Puis on l’expose aux polluants pendant plusieurs séances. Il faut savoir que c’est une exposition accélérée dans la mesure où l’ on inflige en quelques jours à ces peaux l’équivalent de plusieurs années de pollution.
Qu’observez-vous ensuite?
Un stress oxydatif très important et une altération de la fonction barrière de la peau. On évalue ce stress en se référant à différents paramètres : la morphologie, l’oxydation, les lipides principalement.
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