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Dire stop aux particules fines

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Temps de lecture : 4 minutes

Améliorer la qualité de l’air est un enjeu majeur pour notre santé, notre peau et notre environnement. Découvrez quel est l’impact des particules fines sur la qualité de l’air et comment lutter efficacement contre ses effets néfastes.

Qu’est-ce que les particules fines ?

Les particules fines sont l’une des principales formes de pollution de l’air créée par la combustion et le traitement des déchets industriels. Elles peuvent être formées dans l’atmosphère à partir de substances organiques gazeuses telles que le dioxyde de soufre, l’oxyde d’azote, l’ammoniaque et le méthane. Elles proviennent essentiellement des gaz d’échappement des voitures, des poussières de ciment, des fumées industrielles ou encore des résidus de combustion. Elles sont également issues des composés organiques volatils (COV) qui émanent des colles et produits chimiques contenus dans le mobilier, les matériaux de construction et de décoration ainsi que dans certains produits d’entretien. Selon l’OMS, le formaldéhyde est présent dans tous les intérieurs du monde.

On en distingue 3 types de particules fines:

  • Les PM10 : elles ont un diamètre inférieur à 10 microns. Elles sont issues du trafic routier, de l’usure de la chaussée, et sont formées par combustion.
  • Les PM2,5 : les particules fines PM2,5 ont un diamètre inférieur à 2,5 micromètres. Elles sont le résultat des activités polluantes telles que les moteurs diesel, les particules issues de la transformation chimique des gaz polluants en nitrates et sulfates ainsi que les déchets de la combustion. De part leur taille, les PM2,5 peuvent atteindre les alvéoles pulmonaires. L’exposition aux particules fines PM2,5 est aussi responsable du vieillissement prématuré de l’épiderme et de l’inflammaging.
  • Les PM1 : les « particules ultrafines », ou « nanoparticules », ont un diamètre compris entre 1 et  0,1 micron.

Quel est l’impact des particules en suspension

La pollution de l’air aux particules fines est responsable de 48 000 décès chaque année en France. L’exposition à ce type de polluants est dangereuse pour la santé, même à faible dose. Bien que la pollution se concentre majoritairement en ville, elle est également présente dans les vallées de montagnes enclavées où les reliefs empêchent la dispersion des polluants et à la campagne où le niveau de pollution est important.

D’après Santé publique France, la majeure partie des impacts de la pollution atmosphérique sur la santé résultent d’une exposition au jour le jour et à long terme, même en dessous des seuils réglementaires. Les particules en suspension dans l’air génèrent du stress oxydatif et des inflammations pouvant provoquer des cancers et des maladies cardiovasculaires, respiratoires et neurologique.

  • La pollution de l’air est classée comme cancérogène de type 1 pour les êtres humains par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) ;
  • L’exposition prolongée à un air pollué peut accroître le risque de sensibilisation à des allergènes comme les pollens et aggraver les symptômes d’allergie respiratoire ;
  • Les particules fines en suspension sont l’ennemi majeur de la peau. Points noirs, peaux ternes, allergies, dermatite, acné ou sécheresse… L’impact des agents polluants et des poussières polluantes sur l’épiderme est multiple. À l’extérieur comme au sein de votre maison, la pollution agresse le microbiome de votre peau.

Comment filtrer les particules en suspension?

Filtrer l’air de votre appartement ou de votre maison permet de limiter la pollution intérieure, déjà présente en grande quantité dans les bâtiments. D’après l’Observatoire de la qualité de l’air intérieur, tous les logements sont contaminés par des particules chimiques, des allergènes comme les pollens, des bactéries ou encore des moisissures.

Pour limiter la pollution de l’air de votre maison, il est nécessaire de réduire les sources de polluants et de renouveler l’air. Mettre en place des systèmes de ventilation, de traitement, de filtration et de purification de l’air intérieur peut aider à améliorer la qualité de l’air de votre logement.

Les principaux procédés de filtration et de purification de l’air sont :

  • Les filtres par mousses et fibres synthétiques ;
  • le filtre par charbon actif ;
  • le filtre par ionisation ;
  • la photocatalyse ;
  • la captation chimique.

Les purificateurs filtrent l’air puis le propulsent purifié dans la pièce. Généralement, au sein d’un même modèle de purificateur d’air, on retrouve plusieurs filtres regroupés en une succession de couches. Un filtre à poussière libère l’air des grosses particules et poussières, un filtre HEPA assainit ensuite l’air de ses particules fines et microscopiques, et le filtre à charbon actif absorbe les fumées, et mauvaises odeurs.

De leur côté, les purificateurs d’air par technologie d’ionisation n’utilisent aucun filtre purificateur d’air. Ces modèles de purificateurs libèrent des ions négatifs de sorte à neutraliser les particules généralement chargées positivement, pour ensuite les précipiter vers le sol.

Pour optimiser l’efficacité du purificateur d’air, il est essentiel de changer régulièrement les filtres. L’utilisation du système du purificateur d’air peut, s’il est mal entretenu, générer de nouveaux polluants dans l’air. Aussi, il est primordial d’acheter uniquement un produit avec la norme NF car dans le cas contraire, le purificateur pourrait émettre de l’ozone.

Quelles sont les autres solutions pour purifier l’air ?

La réduction de la pollution est une affaire de tous. Au quotidien, des actions citoyennes peuvent aider à réduire notre impact sur la planète:

  • Rester informer : le système Prev’air diffuse chaque jour les prévisions sur la qualité de l’air réalisées à partir de simulations numériques et d’observations de terrain.
  • Préférer le vélo à la voiture : près de 75% des trajets domicile/travail se font en voiture individuelle. Le trafic routier est une source très importante de pollution en zone urbaine. Transport en commun, vélo, marche à pieds, dans la mesure du possible privilégiez d’autres moyens de transport à la voiture.
  • Adapter son alimentation : l’agriculture contribue largement à la pollution de l’air. Les émissions de polluants liées à l’agriculture sont principalement dues à l’élevage, à l’exploitation des sols et à la consommation d’énergie. Diversifiez votre alimentation et privilégiez les produits locaux et les fruits et légumes de saison. En cas de pic de pollution, consommez de la vitamine E. La vitamine E a prouvé son efficacité pour réduire les dommages cellulaires et pour bloquer l’action des radicaux libres.

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