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Temps de lecture : 2 minutes

Invisible, inodore, ce gaz nocif est particulièrement dangereux pour la santé et pour la peau. Véhiculé dans l’organisme et dans l’épiderme par les particules fines PM 2.5 issues de la pollution, ce gaz polluant s’attaque à notre santé et à notre peau.

Ce qui sépare et protège notre organisme de l’environnement, c’est notre peau, et particulièrement sa couche supérieure, le stratum corneum, qui nous sert de “carosserie vivante”.

Des problèmes cutanés comme l’Eczéma, la dermatite atopique, l’acné, vieillissement prématuré sont souvent la conséquence des polluants atmosphériques qui génèrent un stress oxydatif (de la “rouille moléculaire”) et inflammation de notre peau.

Benzopyrène, un gaz invisible et dangereux

En effet, l’exposition répétée et prolongée de notre peau aux polluants affaiblit celle-ci et crée des dommages à l’intégrité de la couche cornée et, par conséquence, aux couches plus profondes.

Ce qui est particulièrement insidieux c’est le caractère peu visible de ces polluants, notamment les particules fines. Comme leur nom l’indique elles sont de petite taille, jusqu’à 20 fois plus petite qu’un pore, 40 fois plus petite qu’un cheveu, ce qui ne les rends détectables que par des technologies de pointes et donc invisibles à l’œil.

Les particules fines véhiculent le Benzopyrène

Ces particules fines servent en fait de vecteurs, de transporteurs moléculaires, pour des composants organiques et parmi ceux-ci, il en est un qui est particulièrement néfaste : le Benzopyrène (BaP). Il est issu des gaz d’échappements mais aussi de la fumée de cigarette.

L’AhR (Aryl Hydrocarbon Receptor) est une protéine inactive présente dans les kératinocytes, les fibroblastes, les mélanocytes entre autres. Elle agit comme un récepteur, “détecteur et alarme de pollution“,  et c’est le Benzopyrene qui l’active comme une “clef de contact”.  

C’est l’activation de ces détecteurs AhR qui déclenche au sein des cellules mentionnées ci-dessus une cascade de réactions, un véritable stress oxydatif,un “feu moléculaire”, qui induit de la pigmentation (tache brune), de l’inflammation (rougeur) et un vieillissement prématuré dont des rides de sécheresse.

Ce mécanisme a été démontré par l’équipe du Prof. Jean Krutmann du Leibniz Research Institute for Environmental Medicine en 2015.

Les fabricants d’actifs cosmétique ont commencé à proposer des soins protecteurs pour combattre ces stress oxydatifs. Cela passe par des écrans semi-occlusifs pour essayer d’empêcher les particules fines de se déposer sur la peau, par des cocktails d’antioxydant pour combler la perte de ses molécules vitales qui protègent naturellement les cellules de l’oxydation ou par des inhibiteurs de l’activation des AhR qui empêchent les BaP de se fixer et donc d’abaisser l’action des Ahr et leur cascade de réactions.

Pour bien se protéger des effets des Benzopyrènes dans notre environnement urbain, il faut d’abord bien nettoyer sa peau en profondeur (si vous prenez le vélo, le scooter ou les transports en commun pour aller au bureau, faites-le au bureau avant de commencer votre journée), la nourrir et la désaltérer avec des émollients et un hydratant sans oublier d’associer un capteur de B(a)P qui viendra “calmer” les AhR et enfin la protéger avec des écrans moléculaires anti-pollution et anti UV.

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